Par Corentin Barsacq

Le projet de plateforme logistique porté par le promoteur PRD s’est invité aux vœux de la communauté de communes du Val de l’Eyre le mercredi 29 janvier. Son président, Bruno Bureau, espère que le projet avancera en 2025, avec le dépôt des autorisations environnementales à venir.
Voulu par les uns, décrié par les autres. Le projet de plateforme logistique construite par le promoteur immobilier français PRD (Percier Réalisation et Développement) à la zone Sylva 21 à Belin-Béliet a déjà fait couler beaucoup d’encre. Lors des vœux présentés par le conseil communautaire du Val de l’Eyre le 29 janvier dans la salle des fêtes de Béliet, le président et maire de Salles Bruno Bureau a évoqué le projet revu à la baisse l’an dernier.
« Nous sommes convaincus de l’intérêt de l’implantation de ce projet industriel et logistique à Sylva 21 » a déclaré l’élu, après les discours par l’ensemble des vice-présidents du Val de l’Eyre. Il faut dire que le promoteur a revu sa copie au fil des dernières années, aboutissant à une nouvelle cession des terrains votée par les élus du Val de l’Eyre il y a un an maintenant. Toutefois, le projet s’étend dorénavant sur une emprise au sol totale de 53 000 m2. Le promoteur s’est aussi engagé à éviter une grosse partie de la zone humide fonctionnelle présente sur le potentiel site d’implantation du projet. L’envergure de cette plateforme logistique permettrait la création de 150 à 300 emplois directs selon les élus.
Une compensation sur les lagunes de Saint-Magne
Mercredi soir, Bruno Bureau a rappelé que la concrétisation de cette plateforme logistique permettrait de compenser « la suppression des zones humides par la restauration ders lagunes millénaires en danger à Saint-Magne ». Il ajoute : « En participant à l’effort de réindustrialisation de notre pays, ce projet constitue un vivier d’un minimum de 200 emplois et entraînera mécaniquement la création d’emplois indirects ». Une vision loin d’être partagée par les opposants au projet PRD, notamment réunis dans le collectif « Touche pas à ma zone humide ». Qu’à cela ne tienne, Bruno Bureau espère maintenant que l’État se prononcera sur la viabilité du projet au cours de l’année : « 2025 doit constituer une étape importante pour que ce projet aboutisse par le dépôt des autorisations environnementales et nous les attendons ».
Rappelons que le projet est sur la table des élus depuis 2018 et avait connu un certain emballement médiatique lorsque le nom d’Alibaba avait été évoqué par le Journal du Dimanche comme étant le potentiel occupant des futurs bâtiments. Un nom repris plus tard par le journal Sud Ouest, et rapidement démenti dans la foulée par les élus du Val de l’Eyre. Depuis, on ignore toujours le ou les noms des futures entreprises qui pourraient occuper les locaux de cet ensemble industriel et logistique.
Un autre article traitant des voeux de la communauté de communes du Val de l'Eyre paraîtra ultérieurement.