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Belin-Béliet : immergée depuis janvier, une voiture a pu être retirée de la Leyre

Par Corentin Barsacq

Le véhicule se trouvait dans la Leyre, au Graoux./Crédit photo LB.
Le véhicule se trouvait dans la Leyre, au Graoux./Crédit photo LB.

En janvier dernier, le corps d'un homme avait été découvert au sein d'un véhicule immergé dans la Leyre. La voiture a été extraite de la rivière ce lundi 4 août. 

 

Il aura fallu deux bonnes heures - et de gros moyens - pour retirer la voiture embourbée dans la Leyre. En janvier dernier, alors même qu'un pêcheur venait de lancer sa ligne dans la Leyre, au Graoux, ce dernier avait aperçu un véhicule immergé dans la rivière. Au cours de l'après-midi, une brigade spécialisée de gendarmerie avait inspecté le véhicule au sein duquel se trouvait le corps sans vie d'un homme âgé de 70 ans. 

 

Si l'on ignore les avancées de l'enquête qui avait été ouverte dès la découverte de la victime, nous savons que la piste accidentelle a particulièrement été étudiée par les autorités. En raison des pluies de l'hiver et d'un accès particulièrement complexe jusqu'au véhicule, la voiture avait été laissée sur place jusqu'à l'arrivée des beaux jours. 

 

 

Une opération périlleuse

 

C'est à la gendarmerie que revenait la tâche d'extraire la voiture qui s'est gorgée de sable au fil des semaines. Surtout, sa présence constituait un véritable risque pour les centaines de canoéistes qui arpentent la Leyre tout au long de l'été. Finalement, la voiture a été évacuée ce lundi 4 août au matin, par une entreprise de dépannage épaulée d'un engin spécialisé.

En raison de l'accès difficile au site, le véhicule est resté dans la Leyre durant plusieurs mois./Crédit photo LB.
En raison de l'accès difficile au site, le véhicule est resté dans la Leyre durant plusieurs mois./Crédit photo LB.

Sous la surveillance des gendarmes, l'opération a duré tout au long de la matinée. La voiture a d'abord été sortie de la Leyre grâce à un engin spécialisé, avant de quitter la forêt du Graoux, au moyen d'un tractage à travers l'épaisse végétation qui recouvre le site naturel du Graoux.