Par Corentin Barsacq

Élu d’opposition à Belin-Béliet, Bernard Rablade conduira « une liste d’union » aux municipales de 2026, avec l’ambition de « préserver l’âme de la commune et préparer son avenir ».
Figure bien connue de la vie locale, Bernard Rablade a officiellement annoncé sa candidature aux élections municipales de 2026 à Belin-Béliet. Élu d'opposition au sein du groupe « Des traditions et un avenir en commun », ce natif de la commune, père de deux enfants et retraité du CEA, entend mener une « liste d’union » rassemblant des profils issus de différents horizons politiques.
Actuellement président des associations de DFCI de Belin-Béliet et Saint-Magne et sylviculteur, Bernard Rablade n’en est pas à son premier mandat. À 65 ans, il a déjà siégé sous la mandature de Marie-Christine Lemonnier, avant de rejoindre la liste conduite par Jérôme Gellibert en 2020. Depuis lors, il siège dans l’opposition, tout en ayant collaboré avec la majorité sur certaines thématiques, notamment celle de la forêt, un domaine qui lui tient à cœur.
« J’ai entamé un travail très intéressant après les incendies de 2022 sur le volet forestier aux côtés du maire. C’est en faisant ce travail que je me suis dit qu’il me faudrait un mandat supplémentaire pour le compléter », confie-t-il. L’annonce de la non-candidature du maire actuel, Cyrille Declercq, a achevé de le convaincre de franchir le pas.
Une volonté de rassemblement
S’il affirme ne pas nourrir d’ambition politique personnelle, Bernard Rablade mise sur l’expérience – 18 ans d’engagement local au conseil municipal et dans la vie associative – et sur une équipe plurielle pour proposer une nouvelle dynamique à la commune. « Il y a des élus de la majorité, des personnes issues des deux listes d’opposition, et des anciens élus de la majorité précédente », explique-t-il.
Le mot d’ordre affiché est celui de l’unité. « Notre ambition est claire : préserver l’âme de Belin-Béliet, tout en préparant activement son avenir », résume le candidat. Une vision qu’il souhaite inclusive, en associant également de nouveaux habitants à la démarche collective. « Certains pourraient qualifier Belin-Béliet de ville-dortoir, mais je ne suis pas d’accord. Nous avons une ville attrayante avec un énorme potentiel qu’il faut valoriser », insiste-t-il.
L’équipe de campagne "Vivre Belin-Béliet" planche désormais sur un programme, attendu à l’automne. « Il faudra forcément définir des priorités, mais nous avons déjà exploré beaucoup de pistes », indique Bernard Rablade.