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Rugby : Didier Dallet quitte la co-présidence de l'US Salles après vingt années d’engagement

Par Corentin Barsacq

Didier Dallet avait rejoint la présidence de l'US Salles en 2005./Photo archives LB.
Didier Dallet avait rejoint la présidence de l'US Salles en 2005./Photo archives LB.

Après deux décennies passées à la tête de l’US Salles, Didier Dallet cède sa place, tout comme son homologue Michel Plassot. Une transition annoncée lors de l’assemblée générale, dans un contexte de bilan sportif solide.

Lors de l’assemblée générale de l’Union Sportive Salloise, tenue le 30 juin dernier, Didier Dallet a annoncé son départ de la co-présidence du club de rugby, fonction qu’il occupait depuis 2005. Michel Plassot, également co-président, quitte lui aussi ses fonctions à l’issue de cette saison. Une décision anticipée, dans la continuité d’un cycle que les deux dirigeants estiment arrivé à son terme. « Il fallait penser à un nouveau projet sur cinq ans, et c’est ce que nous avons entrepris ces derniers mois », explique Didier Dallet. Ancien chef d’entreprise, il avait rejoint la présidence du club aux côtés d’Alain Péronnau.

 

Sous leur mandat, l’US Salles a remporté quatre titres de champion de France dans différentes catégories : cadets, espoirs et seniors. Si les deux hommes quittent la présidence, ils demeurent membres du comité directeur. Fidèle au club depuis les années 90, Didier Dallet entend rester impliqué dans la réflexion stratégique : « L’enjeu est de savoir comment continuer à faire partie des cinquante meilleurs clubs français », souligne-t-il.

 

Les seniors évoluent depuis deux saisons en Nationale 2, un niveau élevé que le club espère conserver. L' élimination de la fin de saison en quart de finale face à Vienne a toutefois laissé un goût amer. « Une vraie frustration », admet-il.

 

Un soutien jugé insuffisant

 

Au-delà du bilan sportif, Didier Dallet a exprimé une certaine déception quant au soutien institutionnel accordé au club. Lors de l’assemblée générale, il a regretté l’implication limitée des collectivités locales, qu'il juge insuffisant au regard du développement du club. « C'est un avis personnel. Depuis trente ans, hormis les barrières autour du stade, ce sont nos bénévoles qui ont tout fait. Je ne demandais pas forcément de l'argent, je demandais plus de respect », a-t-il déclaré. 

 

C'est désormais au comité directeur de se réunir prochainement et de désigner le ou les successeurs du binôme de président sortants. Quoi qu'il en soit, le club a d'ores et déjà lancé ses projets pour la prochaine saison, à savoir le recrutement pour l'effectif seniors mais aussi la création d'une nouvelle équipe féminine de seniors à dix, en entente avec Sanguinet.