Par Corentin Barsacq

La revue éditée par l’association des Amis du Musée Lapios est disponible en kiosque. Elle s’intéresse au patrimoine local mais aussi naturel du Val de l’Eyre.
Derrière les articles bien fournis de Sigman se cachent des plumes bien connues de Belin-Béliet. Gilles Rosière, Gwenolé Belbeoc’h, Gérard Rodriguez et tant d’autres forment depuis bien des années le cœur de réacteur de l’association des Amis du Musée Lapios. Fer de lance de la réouverture du musée installé à Belin-Béliet, la structure a édité un premier volet de la revue Sigman l’an dernier. Depuis quelques jours, un numéro 2 est disponible au tabac-presse Codina, ainsi que sur commande pour les lecteurs éloignés du Val de l’Eyre auprès du secrétariat de l’association (gilles.rosiere@wanadoo.fr).
Désireux de rédiger des articles traitant de l’ensemble du Val de l’Eyre, les rédacteurs ont scrupuleusement respecté une règle essentielle : proposer du contenu pour les cinq communes du canton. Au fil des pages, on retrouve notamment deux dossiers consistants. Le premier plonge au cœur des lagunes de Saint-Magne, patrimoine naturel millénaire et trésor fragile offert par l’environnement.
Des dossiers et des portraits
Gilles Rosière y explore notamment la faune et la flore environnante ainsi que l’évolution des lagunes au fil des siècles. Un autre dossier, cette fois-ci judiciaire, offre une immersion dans l’affaire du Crime de Tastous. Marie-Laure Leconte a ainsi épluché les comptes-rendus d’audience et les nombreux articles de presse abordant cette effroyable affaire survenue au Barp au XIXe siècle, avec en toile de fond du procès, le profil de Jean Mano, suspecté d’avoir assassiné les membres de sa famille.
Heureusement, d’autres portraits moins ténébreux viennent égayer Sigman : l’abbé Gaillard, curé de Belin et Béliet mais aussi le seigneur Louis de Lur ont droit à leur biographie, quand on s’intéresse aussi à la mystérieuse pierre du diable de Lugos, malmenée par le temps. Enfin, littérature et patrimoine naturel s’entremêlent pour faire la part belle au territoire traversé par la Leyre, ce fleuve côtier que l’on appelait Sigman sous l’Antiquité. Sigman est en vente au prix de 8€.
