Par Louna Lavergne

Alors que le dispositif de lutte contre les feux de forêts pour l'été 2023 était présenté ce mercredi à Landiras, le préfet de la Gironde, Etienne Guyot, a annoncé l'installation prochaine de caméras de surveillance notamment sur des châteaux d'eau d'ici août 2023.
" 2022 restera-t-elle une année exceptionnelle ?". C'est la question formulée par le chef de corps du SDIS 33, Marc Vermeulen, exprimée ce mercredi 3 mai à Landiras à l'occasion de la présentation du dispositif de lutte contre les incendies pour cet été. Pour éviter qu'un même résultat se produise, il faut avoir de nouveaux moyens. La préfecture et le SDIS l'ont bien compris. Parmi les nouveautés du dispositif de lutte que nous aurons l'occasion de détailler dans les prochains jours, la mise en place de caméras de détection et de vidéosurveillance sur des châteaux d'eau. À terme, ce dispositif remplacera la surveillance humaine sur les tours de guet.
Belin-Béliet et Hostens équipés au 1er août
Sur les huit sites cités, deux ont tristement été au cœur de l'incendie populairement nommé "Landiras 2", Belin-Béliet et Hostens. "Ces huit sites seront équipés au 1er août" affirme Etienne Guyot, préfet de la Gironde. Le déploiement de ces caméras de détection et de vidéosurveillance se poursuivra l'année prochaine pour une installation sur les 14 sites girondins restants d'ici 2024. Cependant, la préfecture spécifie que "la surveillance du massif par des personnels contractuels est maintenue toute la saison 2023".
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La Gironde sera donc finalement équipée du même dispositif de surveillance que son voisin Landais. L'installation de ces caméras à détection automatique à titre expérimental possède trois objectifs clairs. Tout d'abord, offrir une plus grande amplitude horaire en termes de surveillance que les moyens humains.
Les caméras permettront également d'évaluer les départs simultanés et ainsi "faciliter la hiérarchisation de l'envoi des moyens de secours" explique la préfecture du département. Enfin, les images récoltées par le dispositif de vidéosurveillance serviront post-feu pour les enquêtes de la police et/ou la gendarmerie si un départ de feu est considéré comme suspect.