· 

Val de l'Eyre : la permanence parlementaire de la députée Sophie Mette taguée

Par Corentin Barsacq

D'autres permanences d'élus de la majorité présidentielle ont connu un sort semblable./Crédit photo : Capture d'écran Assemblée nationale.
D'autres permanences d'élus de la majorité présidentielle ont connu un sort semblable./Crédit photo : Capture d'écran Assemblée nationale.

La députée de la 9e circonscription de Gironde Sophie Mette a vu sa permanence parlementaire être taguée au lendemain du rejet des deux motions de censure déposées contre le projet de réforme des retraites. 

Dans la nuit du lundi 20 au mardi 21 mars, trois permanences parlementaires ont été dégradées ou taguées.  Il s'agit des permanences de Sophie Mette (MoDem), députée de la majorité présidentielle au sein de la 9e circonscription de Gironde, mais aussi de Pascal Lavergne, députée Renaissance de la 12e circonscription et Frédéric Zgainski (MoDem), élu de la 7e circonscription. 

 

Ce mardi matin, le préfet de Gironde Etienne Guyot a aussitôt dénoncé "des actes intolérables" et a annoncé l'ouverture d'enquêtes afin " que les auteurs puissent répondre de leurs actes". Des faits qui interviennent au lendemain du rejet des deux motions de censure déposées contre le projet de loi de réforme des retraites engagé par le gouvernement et finalement adopté sans vote par l'Assemblée nationale par le biais du recours à l'article 49.3 de la Constitution, sous l'impulsion de la Première ministre Elisabeth Borne. 

 

" 49.3, on oubliera pas"

 

Ce mardi matin, la députée du Val de l'Eyre a réagi sur Twitter après les tags découverts à son local situé à Bazas : " La porte de nos permanences est toujours ouverte. Nos différends politiques sont légitimes, en démocratie ils ne justifient pas les violences et les dégradations." 

 

Dans le hall d'accueil de la permanence de l'élue MoDem, on pouvait notamment lire ce matin "49.3, c'est non ! Prépare toi !" ou encore "49.3, on oubliera pas". Fidèle au gouvernement, Sophie Mette n'a pas voté la motion transpartisane déposée par les centristes du groupe Liot.