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Belin-Béliet : au fourneau de La Tosc’, Bryan Lannuzel misera sur la qualité franco-italienne

Par Corentin Barsacq

Bryan Lannuzel compte ouvrir les portes de la Tosc' à la mi-mars./Photo LB
Bryan Lannuzel compte ouvrir les portes de la Tosc' à la mi-mars./Photo LB

Le jeune Belinétois s’apprête à ouvrir les portes de La Tosc' à la mi-mars. À la carte du restaurant, des produits italiens, mais aussi de la viande française, avec l’envie de séduire par une cuisine raffinée.

 

Entre les murs de la Toscana et après des années à garnir les assiettes des clients, la famille Zamora a tiré sa révérence au début du mois de janvier dernier, fermant ainsi les portes du restaurant belinétois. Comme bien d’autres, Bryan Lannuzel a fréquenté l’établissement lorsqu’il était gosse. C’est lui qui, d’ici la mi-mars, ouvrira les portes de ce nouveau restaurant baptisé La Tosc'. Un nom écourté, qui trouve du sens dans ce que souhaite insuffler le jeune restaurateur : « Je voulais à la fois marquer le changement, mais aussi garder une certaine identité familiale comme on pouvait trouver à la Toscana ».

 

À 24 ans, Bryan Lannuzel n’est pas un nouveau visage dans la sphère locale de la restauration. C’est non loin de son premier établissement que le gamin de l’époque se lançait dans un CAP Cuisine, au restaurant La Cabane, avant de compléter son cursus par un Brevet Professionnel au sein d’un restaurant bordelais. Par la suite, le Belinétois issu d’une famille ayant le Handball Club Belin-Béliet chevillé au corps, part en direction des Alpes pour une nouvelle aventure professionnelle.

 

Un doux parfum italien

 

Mais l’air du pays semble lui manquer lorsqu’au bout d’un an, il revient sur les terres des Landes de Gascogne pour faire ses armes dans plusieurs restaurants. Passionné par son métier, animé par le désir « de procurer du bonheur aux clients », c’est avec le soutien de sa famille que l’idée de reprendre le restaurant La Toscana a pu se concrétiser.

L'intérieur du restaurant a été repensé./Photo LB
L'intérieur du restaurant a été repensé./Photo LB

Dès lors que le rachat du restaurant fut acté, Bryan Lannuzel s’est formé à l’art de la pizza par le biais d’un maitre en la matière, distingué lors d’un concours mondial organisé à Naples. Toute la famille s’est ensuite retroussé les manches pour préparer le grand jour. «On ouvrira à la mi-mars, dès lors que les travaux à l’intérieur seront terminés » explique-t-il alors même que la décoration s’offre une nouvelle jeunesse par le biais d’une inspiration à la fois industrielle et boisée.

 

En cuisine, les plats proposés par La Tosc’ sont d’ores et déjà définis : « On part sur des salades, pâtes italiennes, pizzas élaborées avec des produits d’Italie. À cela s'ajoutent des viandes françaises qui seront proposées à l’ardoise. Le but est d’avoir une carte franco-italienne » détaille le patron des lieux qui met un point d’honneur à la provenance de ses produits : « Le fromage sera évidemment italien, les légumes viendront de circuits courts puisque le but est de travailler avec les locaux » précise-t-il.

Une nouvelle identité visuelle accompagnera le restaurant - pizzeria./Repro LB.
Une nouvelle identité visuelle accompagnera le restaurant - pizzeria./Repro LB.

Bryan Lannuzel le disait. Il souhaitait préserver une partie de l’identité de La Toscana. C’est pourquoi le service en salle sera toujours assuré par l’indéboulonnable Frederic Chataigner, épaulé dans sa mission par un second serveur. Que ce soit pour un dîner en famille ou pour manger sur le pouce le midi, La Tosc’ veut ratisser large et plaire à tous les palais. Durant les premières semaines de lancement, l’établissement se consacrera uniquement au service sur place avant de lancer par la suite les plats à emporter.