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Lugos : Véronique Baleste, artiste du cru, expose ses peintures sur le Bassin d’Arcachon

Par Louna Lavergne

Véronique Baleste signe sa première exposition à Audenge le 11 février prochain et jusqu'au 17 février./Crédit photo : Stéphane Kent
Véronique Baleste signe sa première exposition à Audenge le 11 février prochain et jusqu'au 17 février./Crédit photo : Stéphane Kent

Après 22 ans dans l’enseignement à l’école maternelle de Lugos, Véronique Baleste troque les stylos pour les pinceaux. Pour la première fois, elle exposera son travail à la Cabane Bleue d’Audenge du 11 au 17 février. Zoom sur la vision artistique de celle qui cumule désormais deux passions. 

 

Si certains parents Lugosiens connaissent Véronique Baleste pour ses qualités de maîtresse d’école, c’est désormais le Bassin d’Arcachon qui s’apprête à découvrir son talent. Non pas pour l’enseignement mais bien pour sa passion hors des salles de classe, la peinture. L’artiste du cru inaugurera sa première exposition à La Cabane Bleue n°26/27 au Port d’Audenge le samedi 11 février à 18h, avant de laisser ses œuvres sous les yeux d’un public curieux jusqu’au 17 février. 

 

Des stylos aux pinceaux

 

Maîtresse d’école depuis 22 ans dans la petite ville du Val de l’Eyre, Véronique Baleste s’adonnait déjà à des hobbies manuels avant de créer ses toiles. Entre bricolage et relooking de meubles, la Lugosienne de 54 ans se souvient de sa rencontre avec les tableaux. “Pour mes 40 ans, j’ai eu comme cadeau d’anniversaire des cours de peinture au Barp pour un an. Comme Obélix est tombé dans la potion, je suis tombé dans la peinture” se remémore Véronique Baleste. 

 

L'année 2022 fut compliquée pour l’artiste en devenir qui passe par une phase de remise en question, l'amenant à se déclarer artiste auteur. Mais en tant que fonctionnaire publique, elle se voit dans l’obligation de demander un cumul d’activité. Après un an à apprendre les rouages du métier d'entrepreneur, la paperasse en vaudra la chandelle puisque Véronique Baleste s’apprête à inaugurer sa première exposition. 

“Le jour où je me suis aimée pour de vrai”

 

Fortement influencée par le mouvement Street Art, la Lugosienne peint essentiellement du figuratif en utilisant l’acrylique. Quelques visages reconnaissables se glissent sur ses toiles comme ceux de Gandhi, Frida Kahlo ou encore Simone Veil. Des visages souvent accompagnés d’écrits pour former un ensemble poétique. Pour perfectionner son inspiration du Street Art, Véronique Baleste est allée à la rencontre de Christophe Lagarde, street artiste de Lugos. “Nous avons fait des peintures à quatre mains” raconte l’enseignante avec fierté. 

A travers ses portraits et autres tableaux, Véronique Baleste s'inspire du Street Art avec une utilisation harmonieuse des couleurs vives./Crédit photo VB
A travers ses portraits et autres tableaux, Véronique Baleste s'inspire du Street Art avec une utilisation harmonieuse des couleurs vives./Crédit photo VB

Pour sa première exposition, la peintre a opté pour un thème qui lui colle à la peau et qui représente son vécu des derniers mois, “Le jour où je me suis aimée pour de vrai”. Un thème connu des cinéphiles les plus pointus puisque tiré d’un poème écrit par Kim Mc Millen et lu par Charlie Chaplin lors de son 70ème anniversaire. Chacune de ses 9 strophes expose une valeur telle que l’estime de soi, la plénitude, l’authenticité, la maturité, le respect, l’amour propre, l’humilité, la simplicité et le savoir vivre. Ces mots résonnent dans les peintures de Véronique Baleste et représentent la direction artistique de ses collections. 

 

Véronique Baleste s’est également entourée d’artistes locaux en rejoignant le collectif Les Hang’Art, basé à Pessac. Si trois expositions dont deux collectives pourraient voir le jour dans les mois à venir sur le Bassin d’Arcachon, le Val de l’Eyre ne bouderait pas son plaisir de voir quelques toiles exposées dans le coin.