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Val de l’Eyre : Le Barp candidate pour accueillir une nouvelle gendarmerie

Par Corentin Barsacq

La commune du Barp envisage l'implantation de cette gendarmerie sur le site de l'ancienne scierie, avenue de Gascogne. /Photo LB
La commune du Barp envisage l'implantation de cette gendarmerie sur le site de l'ancienne scierie, avenue de Gascogne. /Photo LB

En conseil communautaire mercredi soir, les élus de la CDC du Val de l’Eyre ont voté une motion de soutien à l’implantation d’une gendarmerie sur la commune du Barp. Cette dernière estime que le site de l'ancienne scierie, avenue de Gascogne, pourrait accueillir les bâtiments.

 

Le projet n’a pas fait l’objet de grandes discussions au soir du mercredi 1er février, hormis l’abstention d’une élue. Le président de la communauté de communes du Val de l’Eyre Bruno Bureau a lancé la réunion par la lecture d’une motion de soutien au projet de gendarmerie sur la commune du Barp. Un projet qui intervient alors même que l’État souhaite la création de 200 brigades de gendarmerie sur le territoire national, et que l’une d’entre elles est envisagée sur l’arrondissement d’Arcachon : « La commune du Barp souhaite faire acte de candidature pour la création de cette gendarmerie. Indépendamment du soutien de reconstruction de la gendarmerie de Belin-Béliet, le conseil de communauté est invité à soutenir cette candidature car elle répond pleinement aux critères voulus par l’Etat et aux besoins exprimés de maillage territorial. » 

 

Un secteur compris entre Le Barp, Mios et Marcheprime

 

Il faut dire que dans ce dossier, la commune du Barp a sa carte à jouer, y compris en prenant en compte le fait que le secteur des cinq communes est couvert actuellement par la brigade territoriale de Belin-Béliet : « Il s’agit d’une motion de soutien de la part du Val de l’Eyre mais la décision de porter une candidature est communale. Globalement, l’implantation de cette nouvelle gendarmerie se jouera dans le secteur de Marcheprime, Mios et Le Barp, puisque les temps d’interventions sont plus longs dans ce triangle-là » précisait le maire de Salles. 

 

Le Val de l’Eyre fait notamment valoir comme arguments l’arrivée prochaine du collège-lycée dans la commune barpaise, les différents projets de densification du centre-bourg ou encore la proximité avec le CEA, le centre d’études scientifiques et techniques d’Aquitaine qui soutient la candidature de la commune. 

 

À cela s’ajoute également la disponibilité du foncier pouvant accueillir la construction d’une gendarmerie, en lieu et place de l’ancienne scierie, avenue de Gascogne et propriété de la commune, d’une surface de 8 213 m2. Notons que la date limite des candidatures en préfecture est fixée au 5 mars prochain et que l’État validera les premières créations d’unités avant l’été 2023. Les prévisions laissent apparaître la volonté de créer ces 200 gendarmeries supplémentaires en France entre 2023 et 2028. 

 

Rappelons que la brigade de gendarmerie de Belin-Béliet va enfin pouvoir occuper de nouveaux locaux dans les années à venir puisque le chantier de la nouvelle gendarmerie débutera avant l’été par la démolition de l’ancien Super U.