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Les créateurs et artistes du Val de l'Eyre ouvrent les portes de leurs ateliers

Par Corentin Barsacq

Ce samedi 5 juin marque une grande journée dédiée aux créateurs et artisans d’arts du Val de l’Eyre

 

Une ribambelle de créations pour le plus grand bonheur du Val de l’Eyre. Les portes ouvertes des créateurs et artisans d’art du Val de l’Eyre se tiendront ce week-end de 11h à 18h, dans plusieurs communes du Val de l’Eyre. Sous l’impulsion de l’office de tourisme du Val de l’Eyre et d’Annie Nadeau, des Galeries États d’arts, l’Atelier de l’Orangerie de l’ébéniste Alain de Sigoyer, situé au 25 route de Bordeaux, accueillera la mosaïste Sandrina Van Geel, le photographe François Dhoury, le coutelier d'art Jean Carrere, le tourneur sur bois Georges Baudot et la peintre en décors Isabelle Baugé. À quelques mètres de là, c’est la maroquinière belinétoise Charlotte Mussot qui accueillera Muriel Bourgeois, spécialisée dans la linogravure. 

 

Un regroupement de créateurs solidaires

 

À Lugos cette fois-ci, l’entreprise « Idées de verre » des créatrices Isabelle Duka et Christine Bridoux hébergera le temps d’une journée les impressions textiles de l’atelier « Baolin » de Pauline Lairat, les créations de la céramiste Michèle Mathis, les fresques et mosaïque de Laurène Vidal « Lozaïk décoration » mais aussi Julie Rambeau, designer et artisan-maroquinier de l’entreprise « De l’Air » au 1 bis route de Massé.

 

Au Barp, la créatrice d’abat-jour Charlotte Vergès dévoilera son univers au 95 avenue de Gascogne tandis qu’à Salles, l’antre du sculpteur David Debenest sera également ouvert aux visiteurs au 64 route du Caplanne. Et pour mieux s’y retrouver, rien ne vaut la carte interactive réalisée pour l’occasion et consultable sur le site Internet de l’office de tourisme. 

 

« Un enjeu humain et éducatif »

 

Pour Charlotte Mussot, maroquinière à Belin-Béliet, cette journée a son importance: « C'est l’occasion de se réunir en tant qu’artisans, d’échanger, de partager autour de nos métiers et projets respectifs et pourquoi pas de créer des projets communs. D’autre part, c’est l’occasion d’accueillir le public dans mon atelier, de parler de ce que je fais, pourquoi et comment je le fais. C’est parfaitement en cohésion avec ma volonté de transparence et d’éducation aux métiers du cuir. L’enjeu est réellement humain et éducatif. »