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Le Brochet Beliétois prépare activement l’ouverture de la pêche à la truite

Par Corentin Barsacq

Crédit photo: Clément Dupouy
Crédit photo: Clément Dupouy

Alors que les afficionados de pêche à la truite peupleront les bords de ruisseaux ce samedi 13 mars dans la région, le Brochet Beliétois a préparé comme il se doit un évènement synonyme de beaux jours à venir. 

 

Après une année atypique, enfin le retour à la normale ? Le nouveau président du Brochet Beliétois Jean-Philippe Treuil l’espère grandement. Après une année qu’il qualifie de « frustrante » entre autres à cause du Covid-19 et de la crue centennale de la Leyre en mai 2020, les pêcheurs retrouveront les ruisseaux du territoire pour une ouverture qui s’annonce sous d’heureux auspices. « La hausse des ventes de cartes de pêches, la sonnerie du téléphone qui chauffe, une agitation autour des points de pêche, tous ces signes récurrents depuis des années sont là. Des truites, il y en aura » promet celui qui a succédé à Joël Larrue, président sortant de l’association. Au total, le territoire couvert par le Brochet Beliétois compte 17 points de lâchers avec 600 truites déversées dans les ruisseaux de Belin-Béliet, Salles et Lugos pour cette ouverture. 

 

Des chemins encore impraticables 

 

Notons néanmoins que les lâchers pour la Leyre se feront ultérieurement : « Beaucoup de points de lâchers habituels sont aujourd’hui inaccessibles. Si la météo reste clémente, nous pourrons nous rendre de la limite des Landes vers Boutox jusqu’aux limites de notre territoire de pêche en aval de Salles. Cette semaine, les lâchers ont eu lieu à Salles au ruisseau des Lassieux (Argilas et Capet), Le Get, le ruisseau du Martinet, à Belin-Béliet dans la Gaure, le Pistoulet, l'étang du Lagourat, et à Lugos à la Surdouille (Chemin du moulin et Route de l'église). D’autres auront lieu en avril et mai. 

Un fonctionnement progressif, bien loin des galères de l’an dernier où les inondations avaient provoqué les débordements de piscicultures. La présence de milliers de truites dans les ruisseaux ne fut pas étrangère aux quelques 545 cartes de pêche vendues et rattachées à l’AAPPMA de Belin-Béliet. Mais Jean-Philippe Treuil le reconnait : « Cela aurait bien pu mal tourner et sans l’intervention des gendarmes et des gardes. Cela nous a amené de nombreux désagréments avec une arrivée massive de personnes qui n’ont rien à voir avec la pêche. » 

 

Un respect nécessaire de l’environnement 

 

« Dans le sigle AAPPMA, s’il y a Association Agrée de Pêche, il y a aussi Protection du Milieu Aquatique. Il est du devoir de chacun d’être irréprochable dans notre façon de pêcher et de laisser nos postes de pêche, les plus propres possibles. Boîtes de teignes vides, de maïs, poches d’hameçons, canettes de bière ou de soda, tout cela ne doit plus être laissé derrière un pêcheur » martèle le président de l’AAPPMA qui rappelle que la limite de capture est fixée à 6 truites par jour et par pêcheur. L’association insiste également sur le respect des règles élémentaires : « L’interdiction d’allumer un feu en forêt, le respect des propriétés privées, et le ramassage de ses déchets doivent être impérativement appliqués. » Et pour veiller sur l’ensemble des passionnés de pêche, des garde-pêches seront actif sur le Val de l’Eyre. De quoi promettre un week-end de réussite à l’hameçon si le soleil est de la partie.