· 

Ils veulent faire revivre le lavoir de Lacoste

Par Corentin Barsacq

À la fin du mois de juin, au sein de l’atelier de l’Orangerie, l’association Une Pierre à l’édifice a dressé un bilan des actions menées et des priorités prochaines.

Leur principal combat est grand : 45 mètres pour un engagement sans failles. C’est à cette hauteur que culmine l’élégante flèche néogothique de l’église de Béliet. Au sein de son atelier d’ébénisterie, le président de l’association Alain de Sigoyer est un homme convaincu du sauvetage de l’édifice. Il est un lanceur d’alerte, un habitant dévoué à une cause qu’il a longtemps défendu seul. À ses côtés, une quinzaine d’adhérents. 

Lors de cette Assemblée Générale, l’ébéniste de profession est longuement revenu sur le principal combat de l’association : l’église de Béliet. Si le chantier est titanesque, la mobilisation des belinétois a néanmoins  permis le nettoyage de la nef. Surtout, l’association a réussi un premier objectif : alerter la municipalité et ses administrés sur l’état plus qu’alarmant du clocher qui menace désormais de s’effondrer.

Alain de Sigoyer est président de l'association "Une Pierre à l'édifice". Crédit photo/JEMA
Alain de Sigoyer est président de l'association "Une Pierre à l'édifice". Crédit photo/JEMA

« Préserver le patrimoine paysager »

 

Le temps est maintenant à la réflexion autour de cette fameuse flèche. Alain de Sigoyer a envisagé une solution : « Il est tout à fait envisageable de réaliser une nouvelle flèche qui utiliserait les techniques disponibles lors de la construction de l’église : le profilé métallique. » Autre chantier de l’association : le lavoir de Lacoste. Situé en contrebas de la route d’Hostens, le lieu a perdu de sa superbe. Autrefois, « les lavandières », y venaient afin de faire la lessive de la semaine. Aujourd’hui, rien n’est plus triste qu’un bâtiment partiellement au sol et une toiture n’ayant pas résisté aux intempéries. La mission est périlleuse mais l’association compte remonter l’imposante bâtisse afin d’y faire perdurer l’âme rurale chère aux anciens. Pour le moment, la structure est à la recherche d'un maitre de chantier et à Belin-Béliet, les bonnes âmes ne manquent pas.