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La B-Boucherie, le terroir dans la vitrine

Par Corentin Barsacq

Xavier Bonillo a pris la tête de la B-Boucherie en février 2019. Passionné, il dirige une équipe dont il a fait partie pendant cinq ans.


Xavier Bonillo (à gauche) et son équipe pose devant la nouvelle identité de leur boucherie.
Xavier Bonillo (à gauche) et son équipe pose devant la nouvelle identité de leur boucherie.

Sur les fondations de ce qui était la Halle de la viande s’est érigé la B-Boucherie. À sa tête, Xavier Bonillo, 31 ans, que les clients fidèles connaissent déjà. Pour cause, il a démarré sa carrière de boucher au sein de l’établissement en 2014, lors d’une reconversion professionnelle. Béret vissé sur la tête, accent du coin, il incarne le terroir et on le ressent dans la vitrine. Si le nom de l’enseigne a changé, le boucher veut avant tout rassurer : « On va assurer la continuité de la Halle de la viande tout en apportant des nouveautés. » Le passage de témoin entre Patrick Harriet, ancien gérant de l’affaire et Xavier Bonillo s’est fait en début d’année. Depuis, la satisfaction est là. La formule fonctionne, le boucher barpais est heureux. Au sein de la Z.I Eyrialis, la B-Boucherie conserve sa proximité. Tant avec sa clientèle qu’avec sa viande, qui a vu ses gammes être modifiées pour garantir des produits d’excellence.

Une offre large et qualitative

Au sein d’une offre conséquente, La B-Boucherie perpétue son service traiteur ainsi que des paniers de viandes et volailles réalisés avec des produits frais. Depuis peu, la boucherie a également relancé sa rôtisserie et espère faire partie des Compagnons du goût, un groupe de 40 artisans qui s’engage à proposer une viande de qualité à ses consommateurs. Dans l’établissement, cinq employés et un apprenti s’occupent de la clientèle sous l’œil de Xavier Bonillo, formé ici. À présent, il développe son offre en faveur des comités d’entreprises et du tissu associatif du Val de l’Eyre, la B-Boucherie fournissant notamment l’US Salles, Le FC Belin-Béliet ou encore le comité des fêtes barpais. À seulement 31 ans, ce « gars d’ici » a la tête sur les épaules, et la B-Boucherie a un bel avenir devant elle.