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Le Barp : Vers une fermeture de l’école d’Haureuils ?

Alors qu’une fermeture possible de l’école Jean de la Fontaine d’Haureuils est envisagée, les parents d’élèves se mobilisent pour maintenir la structure. 

Par Corentin Barsacq

L'école d'Haureuils est la plus vieille du Barp/Crédit photo: Mairie du Barp
L'école d'Haureuils est la plus vieille du Barp/Crédit photo: Mairie du Barp

Vieille de 113 ans, l’école d’Haureuils vit peut-être ses derniers mois d’existence. En cause, une baisse drastique des effectifs qui menace les deux classes de 48 élèves de l’établissement barpais. Afin de sauver l’école et trouver une alternative moins radicale, les parents d’élèves ont décidé d’agir en mettant en ligne une pétition pour sauver ce lieu historique de la commune. Principale crainte des parents d’élèves en cas de fermeture, une surpopulation au sein des écoles du bourg. Une appréhension partagée et mobilisatrice puisque plus de 1 000 personnes ont d’ores et déjà apporter leur soutien à la revendication. 

 

Face aux rumeurs, la municipalité réagit

 

Dans le but de clarifier la situation et rassurer les personnes touchées par une éventuelle fermeture de l’établissement, la municipalité a souhaité réagir. Dans un post Facebook publié sur la page « Le Barp et Vous », le ton est donné par le biais de la maire Christiane Dornon. 

 

 « Il n’a jamais été dit que le transfert des classes actuellement hébergées à Haureuils vers l’école Ballion était décidé mais qu’une réflexion était engagée en partenariat étroit avec les services de l’éducation nationale ». 

 

Toujours dans cette mise au point, le Maire Christiane Dornon a souhaité envisager une décision allant à l’encontre des parents d’élèves : « Si ce transfert devait être décidé, le maintien des locaux d’Haureuils à un usage scolaire serait étudié avec l’ensemble des partenaires de la communauté éducative, dans le cadre restant à définir d’un centre de loisirs pouvant accueillir tous les enfants scolarisés sur la commune ». 

 

En réaction à cette mise au point, les habitants ne semblent pas être convaincu et la colère ne désemplit pas. Affaire à suivre.